Feuille Lisieux n°38 – du samedi 14 au dimanche 22 septembre

Toutes ces réformes dont nous entendons parler depuis plusieurs mois, sont voulues par notre évêque, d’abord et avant tout pour redynamiser l’élan missionnaire des paroisses mais aussi de chaque chrétien du diocèse.

La mission est précisément ce qui fait le chrétien. Le Pape François rappelle sans cesse que le fait d’être chrétien est une mission. « Je suis une mission sur cette terre, et pour cela je suis dans ce monde. »

Être vraiment missionnaire est exigeant. Dans ma vie, dans mon couple, dans ma famille, dans mon travail, dans mon quartier, dans ma vie de prière, dans ma paroisse, dans toutes les composantes de ma vie, je peux me poser cette question de la mission. Trop souvent, quand on pense mission, on pense Afrique ou Asie, à la suite des grands missionnaires martyrs des siècles derniers. Pourtant, la mission commence dans ma relation personnelle avec Dieu, dans mon désir « d’aimer Jésus et de la faire aimer » (Sainte-Thérèse).

Et le danger est là, ce n’est pas une opération marketing de l’Eglise, comme une entreprise le ferait. C’est tout simplement parce que j’ai fait une vraie rencontre avec Dieu Vivant et Ressuscité.

Toute personne à le droit de faire cette même rencontre avec Dieu, une rencontre qui sauve, et qui mène au salut.

Voici ce que disait, Saint Paul VI en 1975 dans son encyclique sur l’Evangélisation dans le monde moderne :

« Il ne se serait pas inutile que chaque chrétien et chaque évangélisateur approfondisse dans la prière cette pensée : les hommes pourront se sauver aussi par d’autres chemins, grâce à la miséricorde de Dieu, même si nous ne leur annonçons pas l’Evangile ; mais nous, pouvons-nous nous sauver si par négligence, par peur, par honte — ce que saint Paul appelait “ rougir de l’Evangile ” [Rm 1, 16] — ou par suite d’idées fausses nous omettons de l’annoncer ? Car ce serait alors trahir l’appel de Dieu qui veut faire germer la semence ; et il dépendra de nous que celle-ci devienne un arbre et produise tout son fruit. »

Demandons à Dieu son aide, qu’il fasse de nous de vrais missionnaires, et qu’il nous fasse ainsi participer à son œuvre de rédemption, que Sainte-Thérèse, patronne des missions nous obtienne la grâce d’aimer Jésus et de le faire aimer.