La Voie Supérieure : La Charité
Saint Paul aborde longuement la question des charismes dans le chapitre 12 de sa première lettre aux Corinthiens. Il explique ce qu’ils sont et en donne des exemples. Il consacre ensuite toute la fin du chapitre à parler de la communion qui vient de l’Esprit saint et qui unifie le Corps tout entier. L’Esprit qui suscite la diversité des charismes est aussi celui qui rassemble dans la communion et l’harmonie : « L’Esprit saint, apparemment, semble créer du désordre dans l’Église, parce qu’il apporte la diversité des charismes, des dons ; mais tout cela, au contraire, sous son action, est une grande richesse, parce que l’Esprit saint est l’Esprit d’unité, qui ne signifie pas uniformité, mais ramène le tout à l’harmonie. Dans l’Église, c’est l’Esprit saint qui la fait, l’harmonie. » Cette communion et cette harmonie trouvent leur source dans l’Esprit parce qu’il est feu d’amour et de charité. C’est pourquoi, pour conclure son discours sur les charismes, saint Paul nous propose une voie royale qui surpasse toutes les autres :
« Aspirez aux dons supérieurs. Et je vais encore vous montrer une voie qui les dépasse toutes.
Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, je ne suis plus qu’airain qui sonne ou cymbale qui retentit.
Quand j’aurais le don de prophétie et que je connaîtrais tous les mystères et toute la science, quand j’aurais la plénitude de la foi, une foi à transporter des montagnes, si je n’ai pas la charité, je ne suis rien.
Quand je distribuerais tous mes biens en aumônes, quand je livrerais mon corps aux flammes, si je n’ai pas la charité, cela ne me sert de rien.
La charité est longanime ; la charité est serviable ; elle n’est pas envieuse ; la charité ne fanfaronne pas, ne se gonfle pas ; elle ne fait rien d’inconvenant, ne cherche pas son intérêt, ne s’irrite pas, ne tient pas compte du mal ; elle ne se réjouit pas de l’injustice, mais elle met sa joie dans la vérité. Elle excuse tout, croit tout, espère tout, supporte tout. La charité ne passe jamais. » (1 Co 12, 31-13, 8)
L’exercice des charismes s’enracine dans la charité et la miséricorde. C’est au moment où le Christ est ému de compassion par les foules qu’il les enseigne longuement et qu’il guérit les malades. Il en est de même pour nous, à notre petite mesure : si nous vivons la charité et la compassion vis-à-vis de nos frères en intercédant pour eux, le Seigneur nous donnera d’exercer les charismes. Aussi, si les charismes ne sont pas un signe de sainteté, les exercer peut nous introduire dans un vrai chemin de sainteté car cela nous conduit au don de nous-mêmes, à l’exercice de la foi, à l’audace apostolique, à la docilité aux motions de l’Esprit saint, et, finalement et avant tout, à l’amour de nos frères.
En définitive, ce qui demeurera, ce qui fait la réalité ultime de toutes choses, c’est l’Amour, car Dieu est Amour. L’Esprit saint, qui anime chacun des baptisés et qui est l’âme de l’Église tout entière, est un Esprit d’Amour qui communique l’Amour. C’est pourquoi l’Amour est le critère ultime de la vérité et de l’authenticité des charismes.
La Crainte de Dieu : est un don de l’Esprit qui nous rappelle combien nous sommes petits devant Dieu et devant son amour, et que notre bien se trouve dans l’abandon entre ses mains, avec humilité, respect et confiance.
(Extrait du blog de la Communauté de l’Emmanuel)
Messes dominicales
16ème dimanche du temps ordinaire
Samedi | 18H00 | St François-Xavier | Antoinette KARTÈS, Claude LEBRETON, Marc BION, Bernard DUNEVEU |
Dimanche 18 juillet | 10H30 | Cathédrale St Pierre | Gabrielle VIRMONTOIS, Famille BRELLIER, Yvonne BOCQUET, Brigitte TRIQUENEAUX, Christiane GOURBESVILLE, Pierre TALBOT, Hervé DAMOY, Dominique EGNELL, Jacques DESCOURS DESACRES, Elisabeth SINNIGER, Gaston FOYER |
17ème dimanche du temps ordinaire
Samedi | 18H00 | St François-Xavier | Marie VIVIEN |
Dimanche 25 juillet | 10H30 | Cathédrale St Pierre | Jacques TALBOT, Romane PIERRE, Famille DANSETTE-BOURDEAUX, Michel GAUMER, Michel DESCRETTES, Simone CHANTEPIE et sa famille, Jean-Luc BISSAY, Marie-Anne CARON, Colette GRUCHET, Pierre et Monique O’QUIN, Rainer HUFNAGEL |
Carnet de la semaine
Mariages
Samedi 24 juillet à 15H à la cathédrale St Pierre : Mathilde LEFEVRE et Clément DELASAUX
Samedi 24 juillet à 15H à Beuvillers : Sandrine DELAMARRE et Stéphane BATORI
Inhumations
Joël LEPÈRE, Jean LEDEMENEY, Lucienne LAVIEC, Jacques PIPON, Serge DOUCET
Commentaire de l’évangile – Mc 6, 30-34
« Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur ».
Au cours de l’année liturgique, nous entendons plusieurs fois cet extrait du Psaume 33. L’Évangile de ce dimanche nous offre l’occasion de le mettre en pratique, de goûter et de contempler la bonté de Dieu révélée en Jésus.
Nous voyons en effet dans cet évangile la grande délicatesse du Christ, qui prend soin de la santé de ses apôtres et leur propose un temps de repos après leur première mission. Nous aussi devons faire l’expérience que c’est seulement près de Jésus que nous trouvons le vrai repos pour notre âme (Mt 11,29).
La délicatesse de Jésus ne se limite pas à ses plus proches amis : alors que les foules ne semblent pas vouloir laisser aux apôtres ce repos mérité, Jésus lui-même se laisse toucher au cœur, porte sur elles un regard de compassion, et répond à leur désir profond en les enseignant longuement. Tel est le chemin du vrai repos de l’âme : laisser Jésus nous enseigner longuement, le laisser nous montrer sa bonté et sa douceur en lui donnant très concrètement le temps. Un temps consacré à écouter sa Parole.