Passer un bon été loin des tensions
Au cœur de l’été, l’épitre de St Paul aux Éphésiens nous invite à mettre nos tensions de côtés et de rechercher, dans nos familles comme dans nos communautés chrétiennes, un peu de paix.
St Paul, qui écrit de sa prison à ceux qui sont libres de leurs mouvements, nous exhorte en effet à avoir une conduite digne de la vocation chrétienne à laquelle nous aspirons depuis notre baptême.
Il nous demande ainsi d’avoir « beaucoup d’humilité… ». Si St Paul amplifie sa demande par le « beaucoup », cela signifie qu’il nous faut faire des efforts ; ne nous contentons pas d’avoir juste un peu d’humilité, mais recherchons à en avoir beaucoup.
Ainsi, Paul exhorte à avoir conjointement trois attitudes : humilité, douceur, patience. A l’intérieur de nos familles, ce sont trois vertus qui nous feront le plus grand bien pour ce temps de repos et d’apaisement. Évitons donc les sujets qui fâchent, et soyons plein de douceur les uns envers les autres. Acceptons les petites remarques de la vie quotidienne (soyons humbles) et supportons avec patience les petits défauts de nos proches.
Comme le dit St Paul « supportons nous les uns les autres avec amour ». Maintenant que le soleil brille au-dessus de nos têtes, ayons soin qu’il brille aussi dans nos cœurs. Et si nous sentons une tension monter dans nos familles, alors usons de stratégie : changeons de sujet ou sortons rapidement de la pièce (ou du jardin) pour laisser les nerfs de chacun se calmer.
Sur bien des sujets, à quoi cela sert d’avoir raison ? La paix dans la famille n’est-elle pas préférable aux différents quant à l’heure de départ pour la baignade ou la promenade de l’après-midi ? (on remarquera qu’on se dispute souvent pour des choses si futiles…)
Ainsi, nous mettrons en œuvre la demande de St Paul : « ayez le soin de garder l’unité dans l’Esprit par le lien de la paix ».
Bon été et bon repos donc à chacun dans la paix de vos familles, qu’il vous appartient de préserver par votre humilité, votre douceur et votre patience.
Père Cyrille de FRILEUZE
Prière pour l'Unité

Messes dominicales
17ème dimanche du temps ordinaire
Samedi 24 juillet | 18H00 | St François-Xavier | Antoinette KARTÈS, Marie VIVEN, Pierre CATELIN-COLIN, Hervé NOIRON |
Dimanche 25 juillet | 10H30 | Cathédrale St Pierre | Jacques TALBOT, Romane PIERRE, Famille DANSETTE-BOURDEAUX, Michel GAUMER, Michel DESCRETTES, Colette GRUCHET, Simone CHANTEPIE et sa famille, Jean-Luc BISSAY, Marie-Anne CARON, Pierre et Monique O’QUIN, Rainer HUFNAGEL, Paul HERVÉ |
18ème dimanche du temps ordinaire
Samedi 31 juillet | 18H | St François-Xavier | Hervé NOIRON, Paulette CORDIER, Ruth GEFFROY, Antoinette KARTÈS, Pierre CATELIN-COLIN |
Dimanche 1er août | 10H30 | Cathédrale St Pierre | Patrick BIDEAU, Jacques BÉZIER, Hervé DAMOY, André MORIN, Michel de la CROUÉE, Anthony MORIN, Pierre LANTONNET, André CAPOÉN |
Carnet de la semaine
Baptêmes
Samedi 31 juillet à 11H à la cathédrale St Pierre :
Soraya CARVILLE, Alba LECARPENTIER, Marius LETALEUR, Angelina CAMPA
Mariages
Mercredi 28 juillet à 16H à l’église d’Hermival : Sébastien WALLIS-TAYLER et Émilie DIESNIS
Samedi 31 juillet à 15H à la cathédrale St Pierre : Clément AUBRY et Aurore DIJON
Inhumations
Monique LOIR, Dany SAVEY, Pierre ASSIRE, Jacqueline NOËL
Commentaire de l’évangile – Jn 6,1-5
Cet évangile bien connu de la multiplication des pains remet sous nos yeux le mystère de notre collaboration avec Jésus.
Jésus commence par mettre à l’épreuve l’un des Douze. Comme s’il lui demandait de trouver une solution humaine à une situation inextricable : procurer de la nourriture à plusieurs milliers de personnes, sans plus attendre. Philippe est mis devant sa propre impuissance. La seule issue serait de s’en remettre à Dieu, d’espérer qu’Il intervienne directement pour nourrir cette foule. Mais Dieu veut avoir besoin de nous. L’audace d’André et la générosité d’un jeune garçon sont la source de ce miracle. André emmène ce jeune homme près du Christ, avec ses cinq petits pains et ses deux pauvres poissons. Des biens dérisoires à vue humaine, qui vont pourtant nourrir une foule considérable parce qu’ils ont été donnés, remis entre les mains du Seigneur, totalement, sans réserve.
Si l’on se contente d’un regard comptable, ce jeune homme n’a pas donné grand-chose. En réalité, il a donné tout ce qu’il avait. Alors le Christ peut rendre grâce au Père et transformer ce « presque rien » en nourriture abondante. Le don total d’un seul d’entre nous est un bienfait pour tous les disciples du Christ.
Don Jérome Bertrand