Pèlerins de l’espérance, avec Saint Thérèse
Dimanche prochain, 1er dimanche de l’Avent, commencera pour nous une année nouvelle. Nouvelle année liturgique, qui sera aussi une année Sainte, puisque tous les 25 ans l’Église célèbre en effet le Jubilé de l’Incarnation du Sauveur. Dans notre diocèse, cette année prendra une coloration particulière, avec le centième anniversaire de la canonisation de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face et de Saint Jean-Eudes. Pour nous, ce sera la première année de notre paroisse Sainte- Thérèse en Pays d’Auge : une année fondatrice, une année de grâce à n’en pas douter !
En prenant le nom de « paroisse Sainte-Thérèse en Pays d’Auge », nous recevons bien plus qu’un nom. C’est une sainte patronne que nous recevons, et quelle sainte ! : « la plus grande sainte des temps moderne », disait Pie XII. Docteur de l’Église, patronne des missions… beaucoup aimeraient bénéficier d’un tel patronage ! Sainte Thérèse disait dans ses derniers jours « je sens que ma mission va commencer, ma mission de faire aimer le bon Dieu comme je l’aime. Si le bon Dieu exauce mes désirs, mon Ciel se passera sur la terre jusqu’à la fin du monde. Oui, je veux passer mon Ciel à faire du bien sur la terre. » Il est certain qu’elle prendra un soin particulier de chacun des habitants de notre paroisse, qui fut aussi sa paroisse. Puissions-nous en faire notre amie, notre compagne de route et lui confier toutes nos affaires.
Mais la connaissons-nous bien ? Le père Bertrand, en conclusion de la messe de son installation, annonçait pour notre paroisse « une année avec Sainte Thérèse ». Des moyens concrets nous seront donnés pour (re)découvrir sa vie, ses écrits, son message. Des rendez-vous nous permettront de la prier ensemble. Et dès ce temps de l’Avent, l’occasion nous est donnée de cheminer quotidiennement avec elle grâce au livret Mon Avent avec Sainte Thérèse mis à disposition dans nos églises. Elle nous aidera à nous préparer à accueillir Jésus Enfant, elle qui dès l’âge de neuf ans choisit son nom de religieuse : « Je me demandai quel nom j’aurais au Carmel ; je savais qu’il y avait une Sœur Thérèse de Jésus, cependant mon beau nom de Thérèse ne pouvait pas m’être enlevé. Tout à coup je pensai au Petit Jésus que j’aimais tant et je me dis : « Oh ! que je serais heureuse de m’appeler Thérèse de l’Enfant Jésus ! » Mais comme la vie et les écrits de Thérèse le montrent admirablement, il ne s’agit pas de s’émerveiller devant les charmes du « petit Jésus ». Dans sa grâce de Noël 1886, Thérèse a fait l’expérience de la puissance de l’enfant-Dieu : « En cette nuit où Il se fit faible et souffrant pour mon amour, Il me rendit forte et courageuse, Il me revêtit de ses armes » (Ms A 44). Désormais, c’est Jésus qui agit en elle : « En un instant l’ouvrage que je n’avais pu faire en dix ans, Jésus le fit … Jésus prit Lui-même le filet, le jeta et le retira rempli de poissons… Il fit de moi un pêcheur d’âmes… » (Ms A 45). L’Enfant de la crèche et le Christ roi de l’univers que nous célébrons ce dimanche sont bien le même Sauveur, humble et puissant.
Avec Thérèse, nous entamons donc cette nouvelle année dans la confiance : nous sommes certains de sa venue puissante en nos vies. Dans les difficultés réelles du temps présent, il nous rendra « forts et courageux » et jamais son Amour ne nous abandonnera. C’est donc en « pèlerins d’espérance » que nous empruntons ce chemin nouveau, selon le thème choisi par notre Saint-Père pour l’Année Sainte.
Père Lionel Poullain
Donne-leur le repos éternel
Inhumations
Germaine LEGAY, Michel CHEVALIER, Éric GARNIER, Gilbert BELLENCONTRE.
Rencontre sous l’Orgue, Dimanche 1er décembre pour les santons par les amis de l’Orgue
Inscription requise pour la journée de récollection » le Oui de Marie »