L’Église s’organise autour des Apôtres pour annoncer la Foi. Ac 1,15-26
En marche vers la Pentecôte, et avec le mouvement de la paroisse du « renouvellement dans l’Esprit Saint », je vous propose de suivre ces quatre prochaines semaines une lecture du début des actes des apôtres. Il ne s’agit pas d’un commentaire fait par un spécialiste, mais d’une lecture théologique et pastorale de ce second livre de St Luc. Je vous invite donc à ouvrir votre Bible et à commencer par lire les passages que je commenterai, ici Ac 1, 15-26.
Nous sommes au tout début de l’Église, avant l’évènement de la Pentecôte et la venue de l’Esprit Saint sur les disciples. Nous y lisons que Pierre se lève au milieu de ses frères et prend une initiative : celle de choisir un autre disciple du Seigneur pour compléter le collège des apôtres, réduit à 11 depuis la trahison et la mort de Juda. Cette initiative de sa part marque sa prééminence sur les autres apôtres, signe que l’Église postpascale a gardé la structure que lui a donné Jésus de son vivant et qu’il a confirmé lors de sa résurrection. L’assemblée devant laquelle Pierre prend la parole est composée de 120 personnes, signe d’une croissance depuis la résurrection où il ne restait que les 11 apôtres et quelques disciples. Ce nombre de 120 indique aussi que si l’Église est fondée sur les apôtres, elle ne se réduit pas aux seuls apôtres et comprend de nombreux autres disciples du Christ.
On voit que Pierre se réfère à l’Écriture dans son discours, signe que l’Église primitive va chercher dans les Écritures ce qu’elle doit faire. Il s’agit de chercher dans les Écritures la clé du comportement à avoir. Ce point est déterminant car il nous invite, nous aussi, à parcourir les Écritures pour y découvrir ce que Dieu attend de nous, pour notre Église. On ne peut pas réfléchir à des plans pastoraux et d’évangélisation sans se référer à l’Écriture. Il ne s’agit pas de copier ce que faisait l’Église primitive, ce qui est impossible puisque le contexte était très différent, mais bien de rechercher la clé du comportement à avoir aujourd’hui en se mettant à l’écoute de l’Esprit Saint.
Pierre nous donne ici la définition de ce qu’est un apôtre : avoir fait la rencontre de Jésus et être, avec le groupe des 12, témoin de sa résurrection. Avoir fait la rencontre de Jésus suppose l’avoir côtoyé depuis le baptême. Ensuite, si tous les disciples ont à témoigner de leur foi, la charge de l’annonce de l’Évangile – qui est une charge, c’est-à-dire une mission confiée – revient plus spécifiquement au collège apostolique présidé par Pierre. Ce point nous invite à comprendre que l’Église primitive s’organise d’abord pour annoncer la Foi. Il y aura d’autres organisations qui seront nécessaires, par exemple pour la dimension de la charité, mais nous voyons ici que l’organisation première a pour finalité l’annonce de la Foi et la croissance de l’Église. C’est sur cette finalité qu’il nous faut penser, encore aujourd’hui, toute (ré)organisation pastorale. Si la charité ne doit pas être mise de côté, il ne nous faut jamais oublier que pour avoir une Église charitable, une Église verte ou une Église missionnaire, il nous faut d’abord une Église composé d’apôtres et de témoins ! Il ne peut y avoir de mission et de charité sans disciples qui s’organisent pour annoncer la Foi.
Père Cyrille de FRILEUZE
Il est l’Agneau et le Pasteur, Il est le Roi, le Serviteur – Jn 10,11-18
La plupart des prophètes que le Seigneur a choisis pour guider son peuple étaient des bergers, à commencer par Moïse.
A Bethléem, les bergers ont été les premiers à contempler le bébé Jésus ; sans doute parce que, vivant seuls au chevet de leur troupeau, en communion avec la nature, les bergers cultivent l’art de la médiation !
Le berger est tout à ses ouailles ; il choisit le meilleur pâturage, il panse la brebis blessée, il guide, il rassure, il réconforte. Brebis et agneaux, il les connaît personnellement, appelle chacun par son nom.
Une brebis manque à l’appel : il n’abandonne pas le troupeau ; il lui fait confiance, mais sa priorité, c’est celle qui est en danger.
Comme au temps d’Ézéchiel, il existe de mauvais bergers.
Fasse l’Esprit-Saint que nos communautés engendrent les meilleurs bergers et bénéficient de leurs soins éclairés et chaleureux !
Messes dominicales
4ème dimanche de Pâques
Samedi | 17H30 | St François-Xavier | Juliette MANCEL, Michel HAUBERT, Yolande LÉGER, Francis BON |
Dimanche 25 avril | 10H30 | Cathédrale St Pierre | Romane PIERRE, Christiane GOURBESVILLE, Yvette ROBINE, Dany LESCENE, Roger et Simone CANO Pierre et Monique O’QUIN, Hervé NOIRON, Marie VIVIEN, Simone CHANTEPIE et sa famille, Jean-Louis PALLÉE |
5ème dimanche de Pâques
Samedi 1er mai | 17H30 | St François-Xavier | Sœur Marie-Noëlle, Michel HAUBERT, Angélique SEMELAGNE |
Dimanche 2 mai | 10H30 | Cathédrale St Pierre | Adrienne LOPEZ, André MORIN, Jeaqueline LEMERRE, Patrick BIDEAU, Marcelle et Bernard HANRY, Jacques BÉZIER, Famille RIBOULET, Nathalie LEJEUNE, Michel DESCRETTE, Madeleine et Raymond SEIGNEUR, André et Ginette TANT |
Carnet de la Semaine
Inhumations
Claudine ALPHONSE, Bernard PAINS, Guy CASTEL, Jeanne BONNEFOY, Jannine AUMONT, Claudine PHILIPPE, Sylvie DELABRE-LEPRINCE, Nicole MANCEAU, Solange BAEYAERT
Information de la Semaine
Jeudi 29 avril de 8H à 18H : adoration à la chapelle d’adoration de la cathédrale

