Feuille paroissiale n°18 – Année 2021

Après la Pentecôte, l’Église est passée de 120 à 3000 fidèles. Et le livre des Actes des Apôtres nous donne les quatre piliers qui constituent cette communauté.

Ainsi, on peut y lire que cette communauté est assidue à :

• l’enseignement des apôtres ;
• la communion fraternelle ;
• la « fraction du pain », premier nom qui est donné par la première communauté à ce que l’on nomme aujourd’hui l’Eucharistie, ou plus communément, la messe ;
• la prière.

Arrêtons-nous sur ces quatre piliers. En effet, si notre communauté paroissiale a plus de 120 membres, elle reste bien en dessous des 3000 fidèles. Or, ce qui a pu être la colonne vertébrale d’une communauté de 3000 fidèles peut aussi être celle de notre communauté paroissiale.

Le premier pilier est celui de la fidélité à l’enseignement des apôtres. Il est premier dans le sens où tous les autres lui sont référés. Ainsi, la charité ou la célébration de la messe, si elles sont réalisées en opposition avec le premier pilier, ne permettrons pas à une communauté de croître et de grandir. Être fidèle à l’enseignement des apôtres suppose de notre part une écoute fidèle et régulière de l’enseignement des successeurs des apôtres : les évêques ; et en premier du pape. Les moyens de communication nous permettent aujourd’hui d’entendre chaque mercredi une catéchèse du Saint Père et chaque dimanche une courte méditation de sa part (que vous pouvez aussi revoir en podcast ou relire plus tard si vous ne pouvez être disponible pour l’écouter en direct). Ne manquons pas cette occasion de nous laisser enseigner. D’autres enseignements, comme ceux des prêtres ou même de laïcs qui agissent en communion avec les évêques, sont aussi là pour nous aider à progresser dans notre connaissance du Christ.

Le deuxième pilier est celui de la communion fraternelle ; pilier sur lequel Jésus a beaucoup insisté. Cette communion fraternelle n’est pas idéalisée par St Luc ; nous aurons d’ailleurs l’occasion de lire l’une des premières crises de la communauté et de revenir sur ce deuxième pilier. Cette communion est fondée sur le pardon et la recherche du bien de l’ensemble de la communauté plutôt que celle des parties de la communauté.

Le troisième pilier est celui de l’Eucharistie. Rencontre régulière du Seigneur avec toute sa communauté, l’Église a très vite compris que ce pilier constituait la source et le sommet de toute sa vie. Par essence, toutes les Eucharisties sont belles. Certes, nous avons tous des sensibilités ; mais si nous pouvions voir d’abord le don de Dieu plutôt que de nous focaliser sur les chants ou notre façon de communier, nous recevrions beaucoup plus de fruits de ce sacrement offert par Dieu à son peuple.