LE BAPTÊME EST UN CADEAU DE DIEU
L’Evangile du IIe Dimanche du Temps ordinaire est l’épisode des noces de Cana. Qu’a voulu nous dire Jésus en acceptant de participer à un repas de noces ? Il a ainsi, avant tout, honoré de manière concrète les noces entre l’homme et la femme, en répétant de manière implicite qu’il s’agit d’une chose belle, voulue par le créateur et bénie par lui. Mais il a également voulu nous enseigner autre chose.
La foi a toujours un point de départ. Même pour ceux qui furent baptisés juste après leur naissance, il arrive un âge où la foi devient un acte libre et significatif. Les noces de Cana représentent symboliquement ce premier appel, où l’homme devient un croyant. Il prend conscience que Dieu existe vraiment, que ce Dieu est vivant, et qu’Il désire se manifester aux âmes. La douceur du vin nouveau de Cana est une évocation de la joie de cette première expérience de Dieu.
Invité à des noces, le Seigneur sauve l’ambiance de la fête en offrant aux jeunes mariés près de 600 litres de très bon vin. Cette démesure répond à la démesure de Marie qui ose, d’une audace qui donne à repenser la sainteté : vivre de Jésus, lui demander d’agir, lui demander un miracle… Il s’agit donc d’un véritable acte de foi ! Pour que la joie ne se tarisse pas, avec le vin qui vint à manquer, elle arrache à son fils un fait extraordinaire, son tout premier. Extraordinaire, mais non pas spectaculaire, car la discrétion de Jésus répond à la délicate attention de Marie. Ils préviennent les besoins et y subviennent, sans se mettre en valeur… Ce miracle ne nous invite-t-il pas à l’audace de la foi dans les demandes que nous adressons à Dieu ? Il est le Dieu de l’impossible.
Jésus est descendu du Ciel pour apporter ce vin nouveau aux hommes. Tel est le sens global du signe qu’il accomplit à Cana. Cependant, il affirme en même temps la nécessité d’une préparation : «Femme, qu’y a-t-il entre toi et moi ? Mon heure n’est pas encore venue ». Cette phrase énigmatique renvoi à l’idée d’un «itinéraire» à parcourir, d’une transformation à accepter. Dès ce premier signe, Marie demande à Jésus une transformation radicale du cœur du croyant. Or une telle transfiguration de l’âme ne peut pas s’opérer en une fois.
Dans la vie spirituelle, le Seigneur nous demande souvent à la fois de l’audace mais aussi de savoir prendre patience avec nous même ! Notre être aspire tant à la perfection ! Jésus aussi désire ardemment pouvoir transfigurer notre âme ! Mais il ne veut pas compromettre cette opération délicate par trop de hâte. Il commence donc par nous demander progressivement d’avoir un peu de recul envers les êtres, les choses et nous-même, afin de dépasser le plan strictement terrestre. Jésus est « d’en haut », et nous, nous sommes « d’en bas ». L’heure de Jésus en notre vie viendra en son temps…
Mais une chose est sûre c’est que la démesure de Jésus répond à la démesure de ce qu’ils célèbrent ce jour-là : l’amour humain. Nous sommes marqués au plus profond de nous-même pas cette soif de l’infini, cette soif de Dieu et donc cette démesure de l’amour. Comme dit Saint Bernard de Clervaux :
« La mesure de l’amour, c’est d’aimer sans mesure »
Emportés à se lier l’un à l’autre pour la vie ; emportés à se donner tout entier, corps et âmes ; emportés à croire que rien ne les arrêtera, prêts à relever tous les défis de l’existence, les mariés n’expriment-ils pas la démesure d’un amour, qui leur donne de se dépasser à l’infini ?
La démesure de cet amour humain n’est-il pas l’expérience de cette démesure que l’on nomme Dieu ? L’amour est Dieu, voilà la révélation de la démesure de Jésus, voilà l’acte de foi qui déclenche la démesure de l’amour de Dieu, ce dont nous avons à témoigner chaque jour !
Père Bertrand LESTIEN
Ce mois-ci, avec le Pape François, prions pour les catéchistes, appelés à annoncer la Parole de Dieu. Qu’ils en témoignent avec courage et créativité, dans la puissance de l’Esprit Saint.
Avec le Pape François
Messes dominicales
2ème dimanche du temps ordinaire
Samedi 15 Janvier

St François-Xavier
Jean-Louis LESAGE, Josette TRAMOIS, Marie-Thérèse POISSON
Dimanche 16 Janvier

Cathédrale
Christiane GOURBESVILLE, Yvonne BLACHET, Colette LEBARBIER, Robert et Jeanne REGNAULT et leurs enfants, Lucette DESHAYES, Christiane et Hugues DRION, Bernard et Annick FISSE, Roger HAAS, Lucette DEHAYES
3ème Dimanche du temps ordinaire
Samedi 22 Janvier

St François-Xavier
Claude BINTEIN, Thierry MACE
Dimanche 23 Janvier

Cathédrale
Serge DOUCET, Paul MARIE, Dany SAVEY, Fabienne ACQUILIN, Hugues et Christiane DRION
Informations de semaine
Mariages
Le Seigneur consacrera leur amour. Rendons grâce à Dieu et soyons dans la joie !
Prions pour le mariage de Peggy et Benoît COURTIN qui sera célébré le Samedi 22 janvier à 11h à St François-Xavier
Donne-leur le repos éternel
Inhumations
Madeleine RETUREAU, Jeanine VESQUES, Yvette SAULMIER, Monique GLATIGNY

Info de la semaine
Lundi 17 janvier à 20 H à l’accueil-cathédrale : soirée de formation bioéthique proposée par Alliance Vita,
Thème : « la liberté, pour quoi faire ? »
Le pôle missionnaire vous invite à une rencontre
le vendredi 21 janvier à 20H30 à l’accueil-cathédrale
sur le thème de :
Rapport de la CIASE :
recevoir…comprendre…échanger…agir…
Cette soirée sera animée par Marie-Noëlle Bouchaert
(Coordinatrice de la cellule d’accueil et d’écoute du diocèse)

Les noces, le mariage, la fête, la joie. La mère de Jésus est présente, Jésus est aussi invité. Tout est pour le mieux, sauf qu’il vient à manquer du vin. « La mère de Jésus lui dit : ils n’ont plus de vin ». La force symbolique du vin de la fête nous invite à revisiter notre foi à la lumière de la prodigalité du Cœur de Dieu. Les six cuves de pierre (soit 600 litres !) vont contenir « jusqu’au bord » le bon vin manifestant que Dieu est riche en bonté et en miséricorde. Par ce premier miracle, le Christ souhaite manifester sa gloire par l’intercession de sa mère, la Vierge Marie. La mission d’intercession de la Mère de Dieu se fonde ici. Ne cessons donc pas de nous tourner vers Elle et de prier pour que le règne de Dieu arrive et que sa gloire se manifeste.