Credo - Je crois
Proposée aux jeunes vers l’âge de douze ans, la profession de foi leur permet de renouveler publiquement les promesses faites en leur nom par leur parrain et marraine le jour de leur baptême. Pour cela, il est bon de remercier son parrain et sa marraine.
Faisons un peu d’histoire :
Au début du vingtième siècle, le Pape saint Pie X a prescrit de donner la première communion aux enfants dès l’âge de raison et non plus vers douze ans, comme l’usage s’en était établi. Il appuyait sa décision sur la parole de l’Evangile : « Laissez venir à moi les petits enfants » (Mc, 10, 14)
Ce grand Pape réformateur rétablissait ainsi un usage ancien de l’Église, déjà préconisé par le Concile de Latran en 1215 . Il disait donc que l’obligation de satisfaire au double précepte de la confession et de la communion débute dès l’âge où l’enfant commence a suffisamment raisonner pour pouvoir « concevoir de la dévotion pour ce sacrement ». Cet âge est généralement atteint vers sept ans.
Saint Pie X voulait de cette manière, lutter contre les dérives héritées du jansénisme selon lesquelles l’Eucharistie était présentée comme une récompense et non un remède à la fragilité humaine. C’est à dire que les fidèles ne se sentaient pas digne de communier, et ne recevaient la communion qu’une fois par an. Saint Pie X voulait donc que les fidèles communient plus fréquemment, afin que l’Eucharistie soit « la source et le sommet de toute vie chrétienne » (Vatican II)
La première communion, appelée parfois communion privée, étant désormais avancée vers l’âge de sept ans, certains pays, spécialement la France, ont maintenu l’usage de célébrer une cérémonie festive vers douze ans.
C’était la communion solennelle, où les filles étaient habillées en robe de dentelle et les garçons en costume sombre avec un ruban noué sur le bras. Placée à la fin du catéchisme, cette célébration marquait la fin de l’enfance et donnait lieu à une grande participation des familles.
Dans les années 1960, à cette étape de la vie chrétienne, s’est progressivement substituée la « profession de foi », centrée non plus sur l’Eucharistie, mais sur le renouvellement des promesses de baptême. Vers douze ans, à l’aide de sa formation catéchétique, l’enfant est supposé apte à bien comprendre le sens de l’engagement baptismal pris en son nom par son parrain et sa marraine. Il lui est donc proposé de le reprendre à son compte en répondant publiquement « je crois » aux questions essentielles de la foi chrétienne.
La profession de foi, parfois appelée fête de la foi, reprend quelques-uns des signes du baptême. Les enfants portent une aube, comme le vêtement blanc du baptême, signe de pureté. Le prêtre leur confie une croix et un cierge allumé au cierge pascal. Il leur rappelle que le baptême les a incorporés au Christ, à sa mort sur la croix et à sa résurrection dans la lumière.
En mettant l’accent sur le renouvellement des promesses du baptême, la profession de foi, qui n’est pas un sacrement, marque une étape de la vie chrétienne, avant le sacrement de confirmation, qui fait de la personne qui le reçoit un chrétien adulte dans la foi, prêt à s’engager entièrement dans l’église et dans la société.
Prions pour ces jeunes qui vont faire ce dimanche leur profession de foi, que le Seigneur lui-même les fortifie dans leur foi.
Père Quentin LECLERCQ
Mariages
Le Seigneur consacrera leur amour. Rendons grâce à Dieu et soyons dans la joie ! Prions pour le mariage de :
Samedi 19 octobre 16H00 à Hermival les Vaux : Damien VATINEL et Diane Gasselin
Baptêmes
Portons dans nos prières et confions à la Vierge Marie tous les enfants qui seront baptisés, leurs familles, leurs parrains et marraines
Samedi 19 octobre à 11H00 à la cathédrale, Antone LEGUY, Ambre MARIE, Zoé SEMELAGNE
Donne-leur le repos éternel
Inhumations
Paulette CUILLER, Jean-Pierre PERROT

« Rencontre sous l’orgue » :
VENDREDI 18 OCTOBRE 2024 à 18h45
par les AMIS DES ORGUES