Feuille Paroissiale n°45 – du samedi 6 au dimanche 14 novembre

Durant tout le mois de novembre l’Église nous invite à prier pour tous nos défunts qui sont en marche vers cette réalité à laquelle nous aspirons tous et que nous nommons : « la vie éternelle ».

                Le Pape François a décidé de faciliter une nouvelle fois l’obtention d’une indulgence plénière pour les fidèles défunts pendant le mois de novembre. Que sont donc ces fameuses indulgences ?

                Pour comprendre en profondeur ce que sont les indulgences voici une petite histoire : C’est l’histoire d’un petit garçon. En jouant au ballon dans un jardin, il casse la fenêtre du voisin (nos péchés). Le lendemain, tout penaud, désolé (la contrition) il va sonner à la porte du voisin. Le petit garçon lui demande pardon (la confession – l’aveu). Au lieu d’être furieux, le bon et infiniment aimable voisin (le Père) se réjouit de pardonner au petit garçon (la Miséricorde). Le Père dit que son Fils (Jésus Christ) est vitrier et qu’il peut réparer entièrement la fenêtre, avec le petit concours du garçon et l’aide précieuse de ses amis qui ont l’habitude de lui donner un coup de main. « Le trésor de l’Église » donné par le Père (l’Esprit Saint) est transmis par la mort et la résurrection de Jésus à laquelle s’associe la Vierge Marie et tous les saints. Le petit garçon s’était engagé à ramasser quelques bris de verre (la pénitence proposée par le prêtre). Mais il n’en demeure pas moins qu’une fenêtre a été cassée. L’indulgence répare totalement la fenêtre cassée, l’indulgence partielle une partie. L’indulgence plénière répare tout (la fenêtre). Elle remet les conséquences du péché, alors que la confession nous réconcilie avec Dieu notre Père, infiniment Bon, Aimable et Miséricordieux.

                Quand nous recevons le pardon dans le Sacrement de pénitence, au moment de l’absolution, tous nos péchés sont pardonnés par le Christ qui agit dans le ministère du prêtre. Le pardon a restauré la relation entre Dieu et l’homme. Mais notre péché n’a pas abîmé seulement cette relation avec Dieu ; il a aussi des conséquences temporelles : il a brisé l’harmonie entre les hommes, entre l’homme et la création et, dans l’homme, entre l’âme et le corps. Ces conséquences dues au péché sont appelées « peines temporelles » : elles sont réparées par la miséricorde de Dieu que l’homme accueille et à laquelle il coopère par plusieurs moyens.

• Le premier moyen c’est la pénitence donnée en confession
• Le deuxième moyen ce sont tous les actes de charité et de miséricorde, toutes nos prières, ainsi que tous les actes par lesquels on peut unir nos souffrances à celles du Christ. La fin de la vie humaine et les souffrances qui accompagnent la vieillesse ou la maladie peuvent être profondément réparatrices si elles sont unies à la Passion du Christ.
• Le troisième moyen ce sont justement les indulgences. Ce sont des grâces offertes par Dieu à l’occasion d’événements particuliers. Elles sont une réparation, un effacement du désordre causé par le péché. Elles sont reçues dans la communion des saints qui ne cessent de prier pour que soit accueillie la divine Miséricorde, sur la terre comme au ciel. « Ces biens spirituels de la communion des saints, nous les appelons aussi le trésor de l’Eglise »

                A quelles conditions recevoir l’indulgence ? Il faut donc exprimer son désir de conversion par la réception du sacrement de réconciliation ; Recevoir la communion eucharistique ; et Prier aux intentions du Saint-Père (Notre Père, Je vous salue Marie, Je crois en Dieu), car c’est lui qui ouvre le trésor de la Miséricorde divine afin qu’elle nous touche ici et maintenant. On peut recevoir une indulgence pour soi-même ou pour un fidèle défunt. Ne nous privons pas de ce trésor !