Feuille Paroissiale n°48 – du samedi 27 novembre au dimanche 5 décembre

Nous y voici, ce dimanche donne le « top départ » de la nouvelle traduction de la messe. Après en avoir vu les raisons, puis les modifications mineures les deux semaines précédentes, nous allons maintenant aborder la modification principale : celle de la prière des offrandes.

Jusqu’à présent, pour conclure l’offertoire, le prêtre se tournait vers les fidèles en disant : « Prions ensemble, au moment d’offrir le sacrifice de toute l’Église » ; ce à quoi l’assemblée répondait « Pour la gloire de Dieu et le salut du monde ». Ces phrases, concises et simples, étaient une traduction édulcorée de la version latine. Lors du travail de retraduction, il y a eu une volonté de retrouver les mots originels de cette prière. Pour autant, l’ancienne formule ne disparaitra pas totalement… vous pourrez l’entendre ici où là (dans une maison de retraite par exemple, où nous n’allons pas imposer un changement brusque à nos personnes âgées…).

A cette ancienne formule, une nouvelle va désormais prendre place dans nos églises lorsque le prêtre dira :

« Priez, frères et sœurs : que mon sacrifice, qui est aussi le vôtre, soit agréable à Dieu le Père tout-puissant. » 

Formule à laquelle le peuple répondra :

« Que le Seigneur reçoive de vos mains ce sacrifice à la louange et à la gloire de son nom, pour notre bien et celui de toute l’Église. »

Fondamentalement, cette prière nous renvoie au jardin de Gethsémani, sur le mont des oliviers, lorsque Jésus dit à ses disciples : « Veillez et priez ». Il les invite à s’unir à sa prière et à son sacrifice à venir. Ce sacrifice, ce n’est pas uniquement celui de Jésus… c’est le sacrifice du Fils de Dieu auquel s’associe les disciples.  Malheureusement, nous le savons, les disciples se sont endormis puis ont pris la fuite devant le danger ; leurs yeux se sont alourdis devant la tragédie du péché et face au sacrifice divin qui continue d’aimer jusqu’au bout.

Notre réponse, qui aurait dû être celle des disciples, nous invitera désormais à nous unir, messe après messe, à l’unique sacrifice afin d’en recevoir, pour nous-même, et pour toute l’Église, les fruits et la force pour marcher à sa suite du Christ.